Corps-Franc
de Libération nationale "Marc".
Eté 1944: l'ambiance.


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des
pertes
Eté 1944

Le Corps-Franc de Libération Nationale, Raymond Trausch.
historique des unités combattantes de la Résistance, Général de la Barre de Nanteuil,
Front du Médoc, Brigade Carnot.
Source Centre Jean Moulin


Pour la compréhension des évènements qui vont se succéder à partir de juin, il me faut dire quelques mots sur l'ambiguïté qui régnait à cette époque. Ambiguïté due, d'une part, à l'action de Granclément et, d'autre part, à la pluralité de commandements. En effet, si, à l'arrivée de "Marc" à Bordeaux la région ne possédait plus de responsable de haut niveau, il n'en est plus de même dans cette deuxième quinzaine de juin 1944.

Moraglia "Dufour"
général d'aviation.
Mai 1944: envoyé par le C.O.M.A.C (Commission d'action du Conseil National de la Résistance) avec mission de constituer un Etat-Major, afin de prendre le commandement de l'ensemble des troupes F.F.I de la région "B".
Julien Georges
"Renaudin".
Délégué du M.N.L. (Mouvement de Libération nationale) chargé, d'après ses déclarations, de regrouper les forces de la Résistance.
Cusin Gaston
"Gervais".
qui prendra les fonctions de Commissaire de la République au premier jour de la Libération.
Koenig général. En mars, à Londres, a été nommé délégué militaire du Gouvernement provisoire français en Angleterre, et commandant en chef des troupes F.F.I.
Chaban-Delmas Jacques
général.
Délégué militaire national en remplacement de Bourgés-Maunoury.
Bertin-Chevance
général.
Responsable des régions Sud de la France, y compris la région "B" (Bordeaux).
Landes Roger
"Aristide".
De retour d'Angleterre dès le 14 mars est informé, le 13 juin, par le colonel Buckmaster, que tous les Corps francs et maquis étaient désormais rattachés aux Forces françaises de l'Intérieur et qu'en attendant l'arrivée d'un délégué militaire régional, lui "Aristide", représentant du SHEF, exercerait toute l'autorité au nom du général Koenig.

Pluralité de commandement
dissensions inévitables!


"Aristide", Roger Landes, reçoit le renfort du D.M.R "Triangle", colonel Gaillard qui arrive le 16 juillet, alors que "Dufour", général Moraglia, attend toujours la venue du D.M.R "Espace" annoncé par le C.O.M.A.C.

Afin de remédier à cet état de fait et arriver à un commandement cohérent, Cusin, puis Delaunay, par l'intermédiaire de "Thérèse", Josette Lassalle et de "Marc", organisèrent des rencontres "Triangle"-"Dufour".

Peu de résultat: si "Dufour" obtint le ralliement du M.U.R et de Libé-Nord, par contre le fossé se creuse un peu plus entre le bloc "Aristide"-"Triangle", d'une part et "Duffour", d'autre part.

"Aristide", conseillé par "Triangle", envisage alors l'élimination de "Dufour" (ce projet reçut un commencement d'exécution puisqu'il fit intercepter le colonel Martyns, chef d'état-major de "Dufour", et le séquestra quelque temps, puis, au lendemain de la libération de Bordeaux, il fit de même avec "Dufour", pour peu de temps il est vrai.)

La position de Marc était délicate. Bien que rattaché aux Forces Françaises de l'Intérieur, ayant des contacts rapprochés avec "Dufour", il entretenait, par l'intermédiaire de Campet, "Lancelot" ou de Bouillard, "Dédé le Basque", de bons rapports avec "Aristide". Il faut savoir que seul celui-ci avait la possibilité d'obtenir des parachutages d'armes et d'explosifs et de nous en faire bénéficier. En contre-partie, il nous arriva d'effectuer des missions ordonnées par "Aristide". (Récit de Raymond Trausch).


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