La Gironde sous l'occupation.
La répression allemande.
Bordeaux 1940 - 1944 de René Terrisse


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Forces allemandes en présence.

A.- Abwehr.
Service de renseignements et de contre-espionnage de la Wermacht.
1° section IIIF - Sécurité militaire et contre-espionnage.
    a) un service sous la responsabilité de Rolf Grunwald (Victor de Taillac), rue de Budos.
    b) un service dissimulé en ville, dirigé par Lucien Déhan (alias Henry).

2° Geheime Feld-Polizei.
    a) groupe 14 rattaché à l'administration militaire (9, 11, rue de Cursol). suppression en mai 1942.
        commandé par le commandant Arlt, puis le capitaine Reiche, puis le capitaine Lukas
        groupe répressif très important. Transmet directement les dossiers des affaires instruites au tribunal militaire allemand pour jugement.
    b) groupe 644 rattaché à l'armée (rue de Budos, pavillon 4) groupe purement militaire.
       capitaine Schultze, secondé par capitaine Hoffknecht.
    c) GFP de l'aviation (boulevard Georges V) surveillance de l'aéroport de Mérignac et des usines travaillant pour la Luftwaffe.
    d) GFP de la marine, fonctionnant à Pauillac rôle répressif).
            HUST (Service de surveillance du port), 10 allées de Chatres.
            KUST (Service de surveillance des côtes) à Pauillac.

3° Feldgendarmerie, à la Bourse du Travail.

4° Service des devises. (Se livrant réellement au pillage économique), 41, rue du Bocage, à Caudéran.

5° Prisons:
   a) une partie du fort du Hâ, réquisitionné est baptisée "Quartier allemand".
   b) prison Boudet, rue de Pessac.

B.- SS (Service de sécurité SD.

I° Base commandée par Helmut Knochen puis, à partir du 5 mai 1942, Karl Albrecht Oberg.

II° succursales:
        a) Rouen.
        b) Dijon.
        c) Bordeaux.- Ouvert sur l'Atlantique et l'Espagne va acquérir une importance particulière dans la guerre maritime et sous-marine (base sous-marine de Bacalan).
        d).Effectifs:
            Hagen Herbert Martin
            Adjoints:
                            Huebner, Peters, Ellissen, Schierge, Lüblich, Hollert,
                            les époux Olf.

Dans le début des années 1942, la résistance française se fait de plus en plus agissante . Pressé par Himmler, Hitler signe le 2 mars 1942, un décret relatif à la nomination d'un chef supérieur en France. Le brigadeführer Oberg qui sera bientôt connu sous le surnom du "boucher de Paris".
       Installé au 57, boulevard Lannes.
       Deux grandes directions:
       1° la police d'ordre (Ordnungs Polizei ou ORPO).
       2° la police de sécurité.
               a) police de sureté (SIPO),
               b) service de sécurité (SD)

III° Services régionaux "Kommandos der Sicherheitspolizei und der Sicherheitsdient".
       (KDS de Bordeaux et ses détachements annexes de Langon, Bayonne, Hendaye et Orthez)
       Installe ses bureaux 224, avenue du Maréchal Pétain.

       25 janvier 1942 arrivée à Bordeaux de Frédéric Dohse.

       KDS de Bordeaux divisé en six sections:

       Section I°: Administration générale.
       C'est le Kommandeur qui dirige personnellement cette section. Liaisons avec l'état-major régional de la Wermacht ainsi qu'avec le BDS de Paris.

       Section II°: Police administrative.
              Sous-section II POL:        chargée des relations avec la police bordelaise.
              Sous-section II - 2 :        purement administrative.

       Section III: Renseignements économiques et sociaux:
       Traite au départ des questions économiques, puis relation avec la police bordelaise. Fut conduite à s'occuper des questions juives, puis les rétrocéda à la section II, en août 1943, avant de les reprendre en mai 1944. Section de grande importance qui se consacrera encore aux problèmes de main d'oeuvre et au STO.

       Section IV: Répression des menées anti allemandes:
       La plus connue. Cette section, appelée à tort "Gestapo", est divisée en sous sections:
               Sous section IV A: Chargée de la répression du communisme et des attentats commis par les F.T.P.
              
Sous section IV B: Au début, utilisée en renfort de la précédente.
La Résistance gaulliste se développant cette sous section se voit chargée de la répression et de la lutte contre le maquis. Ses interrogatoires musclés la font surnommer la "section des massacreurs".
              
Sous section IV C: S'occupe des minorités étrangères.
              
Sous section IV D: Chargée du fichier des détentions, elle s'occupera, dès 1943, des formalités concernant l'organisation des convois de déportés vers Compiègne et Drancy.
              
Sous section IV E: Lutte contre l'espionnage allié. Pénètre les organisations de résistance et les réseaux de renseignements, détecte les postes émetteurs clandestins, recherche les agents alliés parachutés dans la région.
                 
Sous section IV N: Service de renseignements du KDS. Dirigée par Dohse, secondé par une assistante particulièrement compétente, suisse, parlant trois langues; Marcelle Sommer. Dohse récupère, tout d'abord, le membres de la "Phalange raciste". Puis, dés 1942, un grand nombre d'agents et informateurs français ou espagnols; plus de 100 en 1944. Tous rémunérés et embrigadés dans une brigade d'intervention: "Hauskapelle".

       Section V: Affaires criminelles:
       S'occupe des affaires de droit commun, de marché noir. Fin 1943, une partie de ce service sera embauchée par la sous section IV N (Renseignements de Dohse).

       Section VI: Renseignements généraux.
       A la recherche de tous renseignements d'ordre politique et social, ainsi que des réactions de l'opinion publique à Bordeaux.

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