Face à l'occupant allemand et au gouvernement de Vichy, des hommes se levèrent par conviction,
pour ne pas accepter l'idéologie qui se propageait. Des mouvements se mirent en place tant
en zone Nord qu'en zone Sud.
En janvier 1943, sous l'impulsion de Jean Moulin, les
mouvements « Combats », « Libération » et « Franc-tireur »
fusionnent et forment les « Mouvements Unis de la Résistance ». En décembre 1943,
le mouvement ainsi constitué rejoint plusieurs groupes de zone Nord pour constituer le
Mouvement de Libération Nationale.
Une presse clandestine
se met en place sous les titres suivants: "Combat", "Libération", "Franc-Tireur", "Défense
de la France", "Les cahiers du Témoignage Chrétien" et "La voix du nord".
Elle dénoncera la collaboration, la répression, les camps, la persécution des juifs, mais
fera aussi connaître l'avancée des alliés.
C'est là une tache nécessitant des complicités multiples lorsqu'il faut assurer l'achat
des matières premières (papier et encres) mais aussi l'édition et la diffusion des tracts,
des affiches et des journaux.
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