La Résistance au pays Foyen.
Le M.U.R et l'Armée secrète.




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      Le dernier groupe de Résistance, c'est celui des M.U.R er l'Armée secrète. Au départ, en 1942, il est lié au groupe de la France combattante du capitaine Perrot. Un premier groupe, le plus important avec Jean-Marie Lamothe, Marc Lalanne, Herpe, Aimé Fabre; un deuxième groupe (affilié au mouvement "Libération-Sud") avec Chor et Gireaudeau. En 1943, ils sont intégrés dans l'Armée secrète de la Dordogne sud, dirigée par Maurice Loupias (alias Bergeret). L'A.S comprend plusieurs groupes voisins, celui de Pierre Pinson (alias Loiseau) au Fleix, celui d'André Bonnami, agent parachuté du B.C.R.A qui a constitué un réseau à Gardanne sous le pseudonyme de Martin. A la libération, l'A.S sera représentée à Ste-Foy et environs principalement par le "groupe Jean" (Aimé Fabre) et par le "groupe Martin" (André Bonnami).

C'est le "groupe Martin" qui, après une première attaque sur le collaborateur Verdier, qui est seulement blessé (1er décembre 1943) l'exécute le 3 décembre à l'hôpital de Ste-Foy. Les maquisards, pour pénétrer dans l'hôpital, avaient revêtu des uniformes de gendarmes. Les Waffen SS de Castillon en concluront à une complicité des gendarmes de Ste-Foy et, le 7 décembre 1943, mèneront une expédition "punitive" contre la brigade de gendarmerie de Ste-Foy, tuant les gendarmes Barraud et Métais, et blessant les gendarmes Pradier et Peleuse. Dans la première moitié de l'année 1944, les actions se multiplient, les arrestations et les représailles aussi. Nous renvoyons pour le détail à l'ouvrage de Jean Reix et Jean Vircoulon: "Chronique des années de guerre en pays foyen" (Périgueux, Fanlac, 1995).