Biographie.
Résistants honorés.

Plan de site.

Guillon Prosper Guillon Aminthe Guillon Yvette Les femmes dans
la Résistance.

Bordeaux 1940-1944, René Terrisse
Hommage aux fusillés de la région bordelaise.


Guillon Prosper, né le 4 mars 1880 à Charbonnières (Charente-maritime), habite un hameau de quatre maisons, lieu-dit "les Violettes". C'est la maison natale d'Aminthe, épouse de Prosper. Les Guillon, aidés par leur fils Jean et son épouse, ont repris l'exploitation.

Les Guillon, père et fils, sont communistes. Ils rejoignent les F.T.P dès leur formation. Ils vont s'occuper plus particulièrement de la fourniture d'armes; ces armes sont dispersées et cachées dans différentes fermes. D'autres caches sont utilisées; ainsi, Marcel Blateau en dissimule dans un transformateur.

La ferme des Guillon possède aussi son dépôt qui permet d'approvisionner les F.T.P de Bordeaux. Les transports sont assurés par le couple Dupeyron qui se trouvera sur les lieux, le 28 juillet 1942. Il tôt; entre quatre heures et cinq heures du matin. Une compagnie, soit environ deux cents hommes, investit la ferme. La fouille systématique de la ferme et de ses dépendances aboutit à la découverte d'armes. Peu, puisque les consignes données, recommandaient de faibles stocks. Toutefois, cela est suffisant pour que Prosper Guillon, son épouse, son fils et sa belle-fille soient arrêtés en même temps que le couple Dupeyron.

Dans les mains de la Gestapo, Prosper sera durement interrogé dans l'espoir que, spécialiste du ravitaillement en armes, il craquerait et livrerait le réseau de résistants alimentant ce trafic.

Il sera fusillé le 21 septembre 1942, au camp de Souge.

Aminthe sera tout d'abord dirigée sur la prison de Cognac. Elle sera transférée au fort du Hâ, puis à Romainville d'où elle partira à Auschwitz avec le convoi du 24 janvier 1943.

Prise à la "course", le 10 février suivant, elle meurt au block 25, le 26 février.