Biographie.

Justes parmi le monde.

Bourgeois Gaston.

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Bourgeois Gaston Mouvements
de jeunesse.

Mouvement
P.T.T.

Ayant-droit: Monsieur Jean Bourgeois, enseignant au Lycée Max Linder, Libourne.

Sud-Ouest du Lot-et-Garonne du 10 juillet 1991.
Sud-Ouest du Lot-et-Garonne du 20 mai 1997.
Sud-Ouest du Lot-et-Garonne du 22 mai 1997.

Il est né à Champvans-lès-Dôle dans le Jura. Il fut d'abord professeur d'allemand à Montélimar, puis, optant pour la gestion d'établissement scolaires, il fut nommé principal du collège d'Aubusson, avant d'être nommé à Villeneuve-sur-Lot en 1940.

Gaston Bourgeois, usant des possibilités offertes par sa fonction, va s'efforcer d'arracher aux poursuites de la Gestapo, mais aussi de la police française, les fugitifs de tous ordres qui frappaient à sa porte. On trouvait, parmi ces hommes, des officiers belges, des aviateurs anglais, mais aussi des hommes d'église comme l'évêque de Strasbourg. Ils transitaient par le collège avant de regagner Londres via l'Espagne. On peut se demander comment ils ont pu partager le dortoir de l'internat, sans éveiller les soupçons de certains élèves et professeurs.

On décrit Gaston Bourgeois comme un homme au charisme exceptionnel, chaleureux et autoritaire à la fois, à la personnalité bien trempée et dont les qualités de coeur restent profondément ancrés à la mémoire des anciens élèves qui l'ont côtoyé n'a jamais manipulé une arme de guerre de sa vie.

L'action de Gaston Bourgeois ne sera pas facile. Il lui faudra agir en milieu hostile. L'environnement est hostile; certains de ses élèves étaient miliciens ou fils de miliciens. Le surveillant général était un collaborationniste connu et dangereux, membre des "Croix de feu". Il y avait encore les officiers de la Gestapo qui effectuaient de fréquentes visites au collège. En 1943, Gaston Bourgeois s'oppose à la police allemande qui veut arrêter les élèves juifs de l'établissement.Son autorité personnelle, sa maîtrise de la langue allemande, dont il était agrégé, lui permirent de ramener les enfants au collège, après sa rencontre avec les autorités allemandes.

Pris en otage, Claude Bouvard sera fusillé le 30 avril 1942.