Le Corps-Franc
de Libération nationale "Marc".
Les arrestations.


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Targon.
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La mort
de "Marc".
Trahison
de
Laparra

Le Corps-Franc de Libération Nationale, Raymond Trausch.
historique des unités combattantes de la Résistance, Général de la Barre de Nanteuil,
Front du Médoc, Brigade Carnot.
Source Centre Jean Moulin


Le groupe de Targon fut le premier touché, le 22 juin 1944. Commandé par Pezat René, "la Marine", ce groupe avait reçu "d'Honoré", inspecteur F.F.I en liaison avec "Marc", les ordres suivants:

- Rechercher dans la région un ou plusieurs terrains aptes aux parachutages.
- Envisager l'hébergement de Résistants étrangers à la contrée, si possible, par petits groupes, en vue d'actions ultérieures après réception des armes, munitions, explosifs..

Un terrain propice à parachutages avait été reconnu, les coordonnées transmises.De plus, nous disposions, dans l'exploitation agricole de monsieur Lafon, au lieu-dit "la Forêt", d'un point de chute susceptible de recevoir et d'héberger plusieurs personnes.

Le 20 juin "Honoré" décide de venir à Targon avec deux de ses agents de liaison ("Irène" et "Ginette). Dans la nuit du 20 au 21, il fait procéder, par des éléments du groupe, à la coupure du câble téléphonique souterrain reliant les occupants entre Bordeaux et Toulouse. Le 22, la gendarmerie de Créon, arrête à "la Forêt", "Honoré", "la Marine", "Ginette", "Irène" et Garay Raymond.

Comment la gendarmerie en est-elle arrivée à ces arrestations?

Depuis quelques temps, des cambriolages étaient commis dans la région. Nos investigations pour la recherche des terrains de parachutages n'avaient pas échappées aux autochtones. L'un d'eux fit le rapprochement avec les vols, téléphona à la brigade de gendarmerie de Targon qui temporisa (peut-être était-elle au courant de l'action menée par Pezat, honorablement connu à Targon.) Un autre se rendit à la brigade de Créon et, servant de guide, les conduisit à la propriété de monsieur Lafon, où ils procédèrent aux arrestations.

Ayant à faire à la gendarmerie française, nos camarades, sûrs de pouvoir se disculper, n'opposèrent pas de résistance. Hélas, le commandant de brigade rendit compte à son chef, le capitaine Olivier, commandant la compagnie de Gendarmerie de la Bastide, qui, après avoir entendu les détenus, les fit remettre à la S.A.P (Police politique de Vichy) qui, à son tour, s'empressa de les livrer à Dhose, chef de la Gestapo bordelaise.

Ducasse "Honré", Pezat "la Marine" et Froment "Artois" furent fusillés le 1 er août 1944. Garay Raymond, déporté, s'évadera en cours de transfert. Feillou Marthe fut déportée.


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