Entretien avec Pierre Canet

Les libérateurs font partie de la 82° division aéroportée, commandée par le général James Gavin qui, dans ses mémoires "On to Berlin", décrivait son approche du camp de Wöbbelin.

"On pouvait sentir le camp de concentration de Wöbbelin avant de le voir. Et le voir était plus qu'un être humain ne pouvait supporter. Même après trois années de guerre, le spectacle me fit venir les larmes aux yeux. Il y avait des squelettes vivants un peu partout, les morts ne se distinguant des vivants que par la couleur bleue-noire de leur peau, comparée à la peau verdâtre, tendue sur les os saillants, des vivants.".

"Il y avait des centaines de morts dans le camp et dans les baraques couvertes de papier goudronné. Dans un coin du camp se trouvait une carrière abandonnée où étaient déversés quotidiennement les tas de cadavrs."