Mérignac.
Le départ du général de Gaulle.

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L'envol.

Le départ pour Londres, dont il ne faut pas en l'instant du matin du 17 juin surestimer l'importance (en raison des multiples scénarios encore jouables de résistance française) est-il donc réductible à une "décision individuelles?". A-t-il été encouragé par Reynaud (qui le facilita en délivrant 100.000 francs d'abord sur les fonds secrets) ou par Georges Mandel? L'envoi des premiers télégrammes de de Gaulle comme celui du 17 juin au général Colson du cabinet Pétain à Bordeaux, ou celui du général Nogués, commandant en chef des opérations en Afrique du Nord (sur lequel espérait beaucoup Georges Mandel), semble indiquer que dans un premier temps, de Gaulle, hésitant lui-même sur son rôle et sur la marche à suivre, souhaitait simplement servir de coordonnateur depuis Londres à l'établissement d'une résistance militaire et d'un système d'intendance, favorable à l'organisation de la lutte en Afrique sous l'autorité de personnages plus en vue que lui. Le télégramme du 19 juin 1940 à Noguès donné en annexe du tome premier des "Mémoires de guerre" est explicite, du moins dans la lettre: "Suis à Londres en contact officieux et direct avec gouvernement britannique. Me tiens à votre disposition, soit pour combattre sous vos ordres, soit pour toute démarche qui pourrait vous paraître utile."

Le texte du télégramme envoyé le 20 juin au général Weygand est de la même veine: "(...)Mes rapports personnels avec le gouvernement britannique, - en particulier avec M. Churchill, - pourraient me permettre d'être utile à vous-même ou à toute autre haute personnalité qui voudrait se mettre à la tête de la résistance française continuée."



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