Mérignac, sous l'occupation.
© ville de Mérignac - 9/9/1994


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     Le mercredi 23 août, Radio-Londres annonça la libération de Paris. Des drapeaux tricolores furent arborés dans Mérignac, puis retirés lorsque la nouvelle fut démentie. Des Allemands continuèrent de traverser Mérignac. C'étaient des unités qui avançaient en direction de Bordeaux pour franchir le pont de pierre, poursuivies par la colonne des F.F.I. d'Arcachon (commandant Duchez, 300 hommes) qui avaient participé, la veille, à la libération d'Arcachon.

A partir du 24 et jusqu'au 27 août, les faits concernant Mérignac manquent d'appuis sérieux.

Le jeudi 24 août: Mme S., de Capeyron, aurait dit que des F.F.I. étaient présents à Mérignac ce jour-là. A 14h, Jacques Chabot, 30 ans, d'Arlac, ancien prisonnier de guerre évadé d'Allemagne, alors chef de fabrication à l'usine Peugeot, fut tué à Charlin. Dans l'après-midi, le commandant "Germain", conduisant un groupe de F.F.I. des maquis de la Dordogne, serait entré à Mérignac sans tirer un coup de feu, venant on ne sait d'où, les Allemands étant déjà partis. En soirée, il aurait participé à un dîner avec le maire Benjamin Saufrignon. Vers 21h30, une voiture allemande à la traîne, comme il y avait encore des Allemands à la traîne une heure plus tôt à Pessac où cela n'empêchait pas de célébrer sa libération, une voiture allemande essuya des coups de fusil en passant devant l'usine Peugeot. Les Allemands pénétrèrent dans l'usine, tirèrent et firent des blessés. Benjamin Saufrignon a déclaré plus tard que le dernier Allemand avait quitté Mérignac ce jour-là.