Peintre en bâtiment, Clément Corbières est un autodidacte. Tout ce qui touche à la culture l'intéresse. Animateur de la culture de Talence, il déploie ses activités au sein des Auberges de jeunesse. Il fait des causeries au café du Musée, cours d'Albret. Toujours suivi par les agents des renseignements généraux, ceux-ci ont la surprise de constater, soupçonné d'agissements communistes, peut traiter des sujets tels que "l'origine du jazz" ou, tout simplement, sur Voltaire.

Ses activités aux Auberges de la jeunesse sont placées sous la responsabilité du groupe de résistance des étudiants communistes. Il est en relation avec Panier-Dujacq, le responsable régional qui le met en contact avec Nazereau et Brazzini du triangle de direction. Poursuivant son action, il distribue tracts et journaux dans le quartier Sainte-Croix.

L'arrestation de Panier-Dujacq entraîne sa propre arrestation.

Clément Corbières est fusillé le 30 avril 1942, comme otage, après l'attaque d'un train de permissionnaires allemands dans la région de Caen.