Réseau Jade-Amicol
Affaire d'espionnage Favrichon et Sieffert.
Suivie par le K.D.S Bordeaux


La police allemande.

Deux services de police existent:

1°) L’Abwehr.

Service de renseignements et de contre-espionnage de la Wermacht. Dirigé de Berlin par l’amiral Canaris. Travaillait en parfaite entente avec le C.P.F. (Police secrète de campagne). L’un chassait le renseignement, l’autre exploitait l’information, aidé en cela par la feldgendarmerie. Polices connues en France avant 1942.

2°)le Sipo-Sd.

Services de police agissant en France sous une forme plus simplifiée que ceux exerçant en Allemagne où étaient regroupés la Sipo, le SD, la Gestapo, la Kripo, l’Orpo auxquels se joignait la police judiciaire. Les actions de la Résistance devenant de plus en plus importantes, Hitler, en avril 1942, retira le pouvoir de police aux militaires pour le confier à de nouveaux services confiés au général S.S Carl Oberg. Celui-ci implanta dans chaque région de France, sous le sigle de K.D.S, des organes policiers prêts à poursuivre la Résistance sans relâche.

Le K.D.S de Bordeaux

Section

Libellé

I

Administration générale.

II

Police administrative.

III

Renseignements économiques et sociaux

IV

Répression des menées anti-allemandes

A

Répression du communisme et attentats F.T.P

B

Lutte contre la Résistance et les maquis

C

Les minorités étrangères

D

Détention et déportation.

E

Lutte contre l’espionnage, détection des émissions clandestines

N

Service du renseignements.

V

Affaires criminelles (droit commun, marché noir)

VI

Renseignements généraux.

 

3°) Participent aux interrogatoires:

Schöder (sous lieutenant)
(Bordeaux 1940-1944, René Terrisse)

La sous-section IV-E chargée de la lutte contre l’espionnage allié, elle a aussi pour mission de pénétrer les organisations de résistance et les réseaux de renseignements ennemis, de détecter les postes émetteurs clandestins et de rechercher les agents alliés parachutés dans la région. Le lieutenant Schöder la dirige, secondé par les sous-officiers Kaiser, Bayer, Krumbeck, Meyer, Löblich et Obermann, tous policiers de métier. Un interprète, Hartmann, les assiste.

Walter Machule Commandant et Kommandeur du KDS de Bordeaux

Du 20 octobre 1943 jusqu’à la fin de l’occupation.

Avec pour officier adjoint:
le capitaine Nährich, d’avril 1943 au début de 1944. Prend ensuite la direction du KDS de Rouen.

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